Le pré asiatique
Le pré asiatique rend hommage aux années que Patterson et sa famille ont vécues en Chine. L’élément le plus accrocheur de la prairie est peut-être un groupe de six carpes en acier, clignotant dans les airs au-dessus d’un ruisseau bordé de plantes aquatiques. Suivant une tradition dans la peinture chinoise, la carpe représente la famille de l’artiste : cinq petits poissons pour ses cinq enfants et un gros poisson pour son mari. A proximité se trouve un pont conçu en zigzag, conformément à la croyance traditionnelle chinoise selon laquelle les mauvais esprits ne voyagent qu’en lignes droites.
Le motif en zigzag se reproduit dans une clôture en bois qui serpente le long du front de la colline, délimitant une petite “salle” de pique-nique. Dans la clôture se trouvent des tuiles chinoises émaillées vertes d’un type souvent utilisé dans les jardins chinois pour masquer et façonner une vue sans bloquer les brises ou la lumière du soleil. En écho au motif central des tuiles, des clôtures composées de poteaux en acier et de câbles métalliques sont disposées en forme de losange, protégeant des cerfs une variété d’arbustes à fleurs. Un gong de style japonais suspendu à la branche d’un pin ancien donne voix au vent. Celui-ci émet un son creux mais profond qui ajoute une résonance auditive de l’Asie à ce lieu autrement calme.